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Publié par Scientifique

 

JE FAIS DE L’EXERCICE

la ville/dans les transportsUne pratique naturelle > Souvenons-nous que la marche à pied est une activité inhérente à l’être humain. Se déplacer à pied ou à vélo est aussi bon pour la santé que pour l’environnement.

Un contexte peu favorable > Malheureusement, les équipements – surtout en ville – ne facilitent pas toujours ces petites escapades (pistes cyclables insuffisantes, trottoirs inexistants ou impraticables pour la marche...).

JE CHOISIS MON MODE DE TRANSPORT

En connaissance de cause > Lorsqu’il s’agit d’aller loin, trois modes de transport principaux sont possibles : la voiture, le train ou l’avion. Le choix dépend bien sûr de la distance, mais aussi de la sensibilité de chacun à l’égard de la planète. L’avion mérite d’être évité sur de courtes et moyennes distances (300 à 700 km), car le décollage et l’atterrissage sont très gourmands en kérosène. Le train est le mode le moins dangereux et de beaucoup le moins polluant. De plus, il dépose les passagers au cœur de la ville.

Émissions de gaz carbonique (CO2) par mode de transport et par personne sur un trajet Paris-Marseille :
• Voiture : 178 kg (pour le conducteur seul, 89 kg avec un passager)
• Avion: 97 kg (l’avion plein)
• TGV : 3 kg

JE PRIVILÉGIE LES TRANSPORTS EN COMMUN

la ville/dans les transportsUne décision primordiale > Choisir les transports en commun, c’est préserver la qualité de l’air et réduire l’effet de serre. Un autobus rempli de passagers (35 à 40 personnes) permet de retirer 40 véhicules de la route aux heures de pointe, et d’économiser ainsi 70 000 litres de carburant par an.

Une rapidité prouvée > Paris, la vitesse moyenne du métro est de 27 km/h. Celle d’une voiture est de 18 km/h (hors temps passé pour se garer). La situation n’est pas meilleure dans la plupart des grandes villes.

Un verdict sans appel > Moins polluants, plus sûrs, plus rapides : sans aucun doute, les transports en commun sont à privilégier. Nombre de personnes circulant en une heure sur un espace de 3,5 m de large en milieu urbain :

 

En tramway

22 000

a pied

19 000

a vélo

14 000

en autobus

9 000

en voiture

2 000

Par kilomètre et par personne, le tramway consomme 15 fois moins d’énergie que la voiture.

JE LAISSE MA VOITURE AU GARAGE

la ville/dans les transportsPeser le pour et le contre > La voiture est un moyen de transport à consommer avec modération. Quand il est indispensable de l’utiliser, il faut penser à optimiser ses déplacements : regrouper les courses (une liste de courses est bien pratique pour ne rien oublier, à l’hypermarché par exemple), pratiquer le covoiturage... Pour les petits trajets, la marche à pied, le vélo, les rollers, la trottinette, sont recommandés. En cas de grosse fatigue, le bus fera l’affaire ! Enfin, les jours de grosses chaleurs, la voiture est fortement déconseillée, car elle contribue à la pollution à l’ozone.

En ville, 50 % des trajets en voiture font moins de 3 km. La combustion d’1 litre d’essence produit 2,4 kg de CO2.

J’ADAPTE MON VÉHICULE À MES BESOINS

la ville/dans les transportsL’information prime > Les petits véhicules sont moins énergivores que les voitures puissantes. Avant tout achat, il est bon de se renseigner sur sa consommation et ses rejets en CO2. Le vendeur a l’obligation, par une directive de la Commission européenne, de délivrer ces informations. De même, il est possible de consulter le dossier en ligne de l’ADEME, consacré au “Car Labelling” (consommation conventionnelle de carburant et des émissions de CO2) pour trouver ces caractéristiques sur chaque véhicule.

Tout est dans la boîte > Pensez-y à l’occasion de votre prochain achat : les véhicules équipés d’une boîte de vitesse automatique manuelle ou robotisée consomment plus de carburant que ceux possédant une boîte mécanique.

En ville, un 4x4 consomme 40 % de carburant de plus, rejette plus de CO2 et occupe plus d’espace qu’une voiture moyenne.

J’ÉVITE LA CLIMATISATION

Un luxe qui coûte cher > En France, la climatisation est rarement nécessaire. Très polluante pour l’atmosphère, elle contribue d’autant plus à l’effet de serre, à cause des fuites du fluide frigorigène et de la surconsommation de carburant lors de son fonctionnement.

Choisir son véhicule > Si c’est une voiture équipée de série, il faut entretenir correctement le système de climatisation et ne pas le pousser à fond au moindre démarrage. Si c’est une option, on peut demander un véhicule sans climatisation.

Faire de l’ombre > Dans tous les cas, et pour rafraîchir l'intérieur du véhicule, penser à fixer des pare-soleil pendant le stationnement et à ouvrir les fenêtres avant de partir. Si, en plein été, un long trajet se profile, il est bon d’éviter les heures “chaudes”.

Surconsommation de carburant liée à la climatisation :
• En ville : + 31 % d’essence, + 35 % de gazole (en moyenne)
• Sur route : + 16 % d’essence,+ 20 % de gazole (en moyenne).

JE RÉFLÉCHIS AU CHOIX DE MON CARBURANT

Place aux idées neuves > Et si l’avenir passait par les véhicules fonctionnant au Gaz de pétrole liquéfié (GPL), au Gaz naturel véhicule (GNV) ou à l’électricité ? Cette question, aussi déstabilisante soit elle doit initier un changement de comportement. En effet, ces carburants, auxquels on n’a pas l’habitude de penser quand il s’agit d’acheter une voiture, deviennent des réalités incontournables... De plus, ils présentent des qualités tout à fait intéressantes : moins polluants, ils coûtent moins cher qu’un carburant classique pour le même nombre de kilomètres parcourus.

Coup double > L’achat d’une voiture à carburant “vert” donne droit à un crédit d’impôt. Il existe aussi une nouvelle génération de véhicules “hybrides”, c’est-à-dire fonctionnant avec un carburant classique et en mode électrique selon les conditions de circulation (route ou ville). Cette bi-motorisation permet de diminuer sensiblement la consommation de carburant et les émissions de CO2.

Primes versées par l’ADEME : 3 200 € à l’achat d’un véhicule électrique et 400 € à l’achat d’un scooter électrique.

JE ROULE TRANQUILLEMENT

la ville/dans les transportsMaîtriser ses pulsions au volant > À vitesse moyenne égale, une conduite agressive peut augmenter la consommation de carburant de 40 %, soit 4 litres environ de dépense inutile pour 100 km. Rouler en “sur régime” (rester par exemple en 3e lorsqu’il faut passer la 4e) est une pratique à proscrire, tout comme celle qui consiste à démarrer en trombe au feu vert.

Limiter sa vitesse > Instaurer de la douceur dans sa conduite est un vrai plaisir : anticiper sur les ralentissements, profiter de l’inertie du véhicule... Une voiture qui consomme 6,5 litres en roulant à 120 km/h passe à 7,2 litres à 130 km/h, avec l’augmentation des émissions de CO2 qui va de pair. Les limitations de vitesse réduisent les consommations d’énergie, les émissions de CO2 et les risques d’accident : trois bonnes raisons de les respecter.

Avec 32 millions de véhicules légers en France, si la vitesse sur autoroute était diminuée de 10 km/h, 700 000 tonnes de carburant seraient économisées, et 2 millions de tonnes de CO2.

JE DÉMARRE EN DOUCEUR

Lentement mais sûrement > Le moteur d’un véhicule se réchauffe pendant les premiers kilomètres. Il faut une quantité importante d’énergie pour porter à bonne température les différents organes mécaniques et les liquides de fonctionnement : c’est pour cela que la surconsommation est forte sur les petits trajets.

Sur le 1er km, une voiture consomme 50 % de carburant en plus et pollue 4 fois plus.

JE COUPE LE CONTACT EN CAS D’ARRÊT

Stopper le gaspillage > Lorsqu’un véhicule est à l’arrêt (livraisons, courses, conversations téléphoniques, bouchon...), il est recommandé de couper le contact. Cette opération peut être automatique sur les véhicules disposant du système “Stop and Start”, mis en place par certains constructeurs : le moteur, mis en veille en cas d’arrêt, permet ainsi de réduire les émissions de CO2 de 18 grammes par kilomètre et d’économiser jusqu’à 15 % de carburant (en circulation dense).

Au-delà de 30 secondes au ralenti, le moteur d’un véhicule aura consommé plus d’énergie que s’il est arrêté puis redémarré.

JE COMPENSE MES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE

Quand il n'y a pas d'autre choix > Les transports sont le premier poste d'émissions de gaz à effet de serre en France. A chaque kilomètre parcouru à bord d'un véhicule motorisé la combustion de carburant rejette du dioxyde de carbone(CO2), principal gaz responsable du réchauffement actuel de la planète. Réduire autant que possible ses déplacements en voiture et en avion est indispensable, mais il arrive qu'il n'y ait pas d'alternative (distance domicile-travail, déplacements professionnels…).
Pour ces émissions "irréductibles", il existe une réponse : la compensation volontaire. La compensation volontaire consiste à réduire son impact sur l'environnement en soutenant des projets de reduction des emissions de gaz à effet de serre (efficacité énergétique, énergies renouvelables) ou de séquestrer du carbone (reforestation).

 

Pour réduire mon impact sur le climat, je calcule et je compense les emissions de gaz à effet de serre liées à mes consommations d'énergie à la maison avec Action Carbone : www.actioncarbone.org

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