Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Scientifique

En période de chaleur, la sensation de cheville qui gonfle peut vite devenir désespérante car inesthétique. Et, parfois, elle se prolonge au-delà de l'été. Les conseils de Matthieu Josnin, président de la Société Française de phlébologie.

La sensation de cheville qui gonfle est fréquente. Et, parfois, elle se prolonge au-delà de l'été. Pourtant il existe des astuces pour prévenir ce phénomène courant. Matthieu Josnin, président de la Société Française de phlébologie (SFP) nous aide à y voir plus clair.

Les oedèmes localisés au niveau des chevilles proviennent d'un mauvais retour veineux ou un retour "fainéant". On se lève le matin sans constater de problème, et pour peu qu'il fasse chaud, les chevilles se mettent à gonfler tout au long de la journée.  "Ce sont les veines qui se dilatent et ont du mal à faire remonter le sang. Le liquide intra cellulaire va stagner ce qui va constituer un œdème", résume le dr Josnin.

C'est la cause la plus fréquente mais il y en a d'autres, plus graves, comme l'insuffisance cardiaque ou encore l'insuffisance rénale ou hépatique. Mais le cas le plus courant reste celui où le retour veineux se fait mal. La veine va trop se dilater alors qu'elle ne devrait pas. Ce problème touche un Français sur 3. Surtout les femmes pour des raisons hormonales.  "Progesterone et oestrogène ont tendance à favoriser la vaso dilatation et à ralentir le flux de circulation sanguine. Mais aujourd'hui, les hommes qui ne consultaient pas, s'y mettent aussi. Même si la proportion de femmes reste importante. L'insuffisance veineuse concerne un Français sur 3", indique le président de la SFP.

Outre le sexe, il existe d'autres facteurs de risques. L'âge par exemple joue beaucoup. Plus on vieillit, et plus on y est exposé. Attention, cela ne veut pas dire que les jeunes ne peuvent pas en souffrir. L'alimentation (notamment le sel en excès), la sédentarité, le surpoids restent à bannir pour éviter les œdèmes. Il existe toutefois un certain nombre de règles à suivre pour éviter de se retrouver avec des extrémités qui doublent de volume.

Merci à Matthieu Josnin, président de la Société Française de phlébologie (SFP).

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article