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Publié par Scientifique

En étudiant des ibis en migration, des chercheurs britanniques sont parvenus à identifier les dynamiques de cette stratégie destinée à réduire les dépenses énergétiques.

 

 

Lors de leur migration, les ibis voyagent en formation en v. Cette organisation permet à ces échassiers au long cou d'être capables de parcourir des distances incroyablement longues. Des études précédentes basées sur l'observation d'oies en vol ont démontré théoriquement comment cette stratégie permet aux oiseaux migrateurs d'optimiser leurs dépenses en énergie. Toutefois, ce n'est que très récemment qu'une équipe du Royal Veterinary College de l'Université de Londres est parvenue à identifier précisément les interactions entre les individus de la formation et à mettre en évidence le processus mis en jeu pour profiter du bon écoulement d'air.

 

Pour y parvenir, les chercheurs ont profité d'un projet de la Waldrappteam, une organisation autrichienne en charge de réintroduire dans la nature des populations d'ibis chauves, une espèce particulièrement menacée. "Cette coopération avec l'association a été une chance incroyable, car elle nous a permis de suivre en vol des oiseaux qui faisaient une vraie migration, tout en les instrumentant avec des détecteurs GPS très précis qu'on ne risquait pas de perdre", indique dans un communiqué Steven Portugal, directeur des travaux de recherche.

 

Au total, 14 jeunes ayant grandi en captivité au Zoo de Vienne, ont été équipés de capteurs capables de mesurer la position et la dynamique des battements d'ailes. Le groupe d'oiseaux a ensuite été accompagné par un ULM pour sa première migration jusqu'à la Toscane, en Italie.

 

Un flux d'air plus facilement abordable

Près de 180.000 battements d'ailes ont été enregistrés par la technologie. En étudiant ces informations, les chercheurs ont pu mettre en évidence les dynamiques de vol. Leurs résultats, publiés dans la revue Nature, indiquent que les (...)
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