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Publié par Scientifique

http://medias.lepost.fr/ill/2011/03/08/h-4-2427690-1299569833.jpg

 

L’application iPhone « Un ticket ? » permet aux utilisateurs de signaler en temps réel les contrôleurs dans les transports en commun


Après le détecteur de radars, le mouchard de contrôleurs

On connaissait le Coyote, cet avertisseur de radars, particulièrement utile pour éviter le flash. Désormais, on peut contourner les contrôles des titres de transport grâce à une application iPhone. Celle-ci qui permet de savoir à quelle station de métro, de RER ou de tramway se trouvent les contrôleurs. « Un ticket ? » de Vivien Thiébaut et Julien Verez, créateurs de 25 ans, est disponible (pour l’instant) pour les villes de Lille, Paris, Marseille, Toulouse et Lyon. Interrogé par La Voix du Nord, Vivien revient sur la création de cette application : "l’idée est toute simple, on s’est basés sur les applications de contrôles radars sur la route et on s’est dit pourquoi ne pas faire ça dans le monde des transports en commun ?" L’application est téléchargeable gratuitement. Les utilisateurs signalent la présence des contrôleurs dans une station et instantanément, tous les autres utilisateurs disposent de l’information en temps réel. Déjà, les premières critiques affluent, ce programme encouragerait la fraude…

Une invitation à la fraude ?

Le réseau de transports en commun lyonnais, le Sytral, monte au créneau et dénonce une invitation à la fraude qui concernerait déjà, selon ses responsables, 12 % des voyageurs. Il souhaite contre-attaquer en parasitant le système à l’aide de fausses alertes pour le décrédibiliser, et veut également solliciter le Groupement des autorités responsables de transport et l’Union des transports publics afin de condamner cette pratique. Interrogé sur les accusations d’incitation à la fraude, Vivien se défend en arguant le droit à l’information : « Nous on veut juste informer, après le choix de l’utilisateur de frauder est totalement arbitraire, nous on ne peut pas le contrôler. Et puis ça existe déjà depuis Twitter, nous on a juste regroupé l’information dans l’application pour qu’elle soit plus visible, mais nous ne sommes pas responsables de ceux qui font le choix de frauder. » Les créateurs seraient visiblement à l’abri d’attaques juridiques puisqu’il s’agit, comme pour Coyote, d’un simple partage d’informations… Concernant le développement de l’application, le jeune homme ajoute qu’il y aura des « évolutions évidentes » (comme le développement de l’application pour Google Android) et des mises à jour au niveau d’autres villes.

 

 

Lauren Clerc

Sources : La Voix du Nord, Europe 1

 

 

Le Post

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