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Publié par Scientifique

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Un télescope de la Nasa en orbite a trouvé plus de 50 planètes qui pourraient être habitables. En tout juste un an, le télescope Kepler a déjà repéré 1.235 possibles planètes hors de notre système solaire. Et 54 d'entre elles semblent être dans la zone propice à la vie (surnommée la «Goldilocks zone», la «zone Boucles d'or» parce qu'elle n'est ni trop froide, ni trop chaude.), explique le chef du projet Kepler à l'Associated Press.

Pour l'instant, on pensait qu'il existait seulement deux planètes hors de notre système solaire dans la zone habitable, et même ces deux découvertes sont très discutées. Alors 54... C'est «une quantité énorme, une quantité inconcevable. C'est extraordinaire de voir un nombre aussi élevé parce que jusqu'à maintenant, on en avait zéro».

Il n'est pas encore confirmé que ces 1.200 corps astrals découverts soient des planètes. Pour le chef du projet Kepler, ça arrivera pour 80% d'entre eux. Il s'agira ensuite de prouver qu'une planète confirmée recueille bien les conditions basiques pour accueillir des organismes vivants: au niveau de sa taille, sa composition, sa température et la distance à laquelle elle se trouve de son étoile. Et c'est sans compter des aspects plus spécifiques, comme les conditions atmosphériques ou la présence d'eau et de carbone, pour lesquels il faut des télescopes qui n'ont pas encore été fabriqués.

Et si ces planètes sont habitables, ne vous attendez pas pour autant à 54 types de bonhommes verts différents: quand les scientifiques parlent de chercher des organismes vivants, ils incluent aussi bactéries, moisissures ou même des formes de vie qu'on ne connaît absolument pas.

Voyager vers ces nouveaux mondes?

Comme l'explique le chef du projet Kepler –qui travaille dessus depuis 20 ans– au New York Times:

«J'ai fait valoir que Kepler est plus important que le télescope spatial Hubble. Nous fournissons les données dont l'humanité a besoin pour se déplacer dans l'espace.»

Mais on n'en est pas encore là. Les étoiles observées par Kepler ont beau être dans la voie lactée, elles sont tellement loin de nous que pour atteindre certaines d'entre elles, le voyage durerait des millions d'années avec nos technologies actuelles.

Photo: Cœur de la voie lactée vu en infra-rouge par le téléscope spatial Spitzer de la NASA, via Wikimedia Commons

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