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Publié par Scientifique

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Dernier en date à s'interroger : le directeur de l'agence belge de sûreté nucléaire, Willy De Roovere. "Nous devons nous demander si le risque nucléaire est encore acceptable. En toute honnêteté, si je considère ce risque, je choisirais d'autres formes d'énergie...", a-t-il déclaré la veille de Noël, alors qu'il quitte ses fonctions à la fin de l'année.

 

Ce n'est pas le seul revirement. En Suisse, autre pays avec la Belgique et l'Allemagne à avoir programmé la sortie du nucléaire, c'est le professeur Jacques Rognon, ancien président de l'Association des entreprises électriques suisses et ingénieur nucléaire très réputé, qui expliquait, en 2011, ne plus croire en l'atome. Trop cher, trop compliqué, trop de problèmes d'acceptation par la population, disait-il en substance, pointant les progrès d'ores et déjà réalisés par d'autres sources d'énergie, comme la géothermie profonde.

 

En France, où le nucléaire fait encore l'objet d'un large consensus, le dogme de l'infaillibilité de l'atome n'est plus de mise. Y compris chez certains X-Mines, artisans de son développement. "Malgré les précautions prises, un accident nucléaire ne peut jamais être exclu", convenait en janvier 2012 André-Claude Lacoste, président de l'Autorité de sûreté. L'un de ses pairs, Jacques Repussard, directeur de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, indiquait que Fukushima obligeait imaginer l'inimaginable".


Paroles de "repentis" choqués par une catastrophe dans un pays technologiquement avancé ? Pas uniquement.

La question du coût de la filière ébranle elle aussi certaines certitudes. Les défenseurs du nucléaire ont raison de mettre en avant le fait que leur énergie est "décarbonée", un point-clé alors que le réchauffement est de plus en plus prégnant et menaçant. Mais l'autre carte - son faible coût - est de moins en moins un atout.

 

Les exigences nouvelles liées à la sécurité ou les difficultés à garantir un prix du kilowattheure à long terme conduisent beaucoup d'experts à estimer que rester dans le nucléaire coûterait aussi cher que d'en sortir. Quant à la nouvelle génération, celle de l'EPR, les dérapages de son coût - en France, il est passé entre 2007 et 2012 de 3,3 milliards d'euros à 8,5 milliards - vont jusqu'à poser la question de sa rentabilité et la possibilité de l'exporter.

 

Le doute est tel que dans certains pays (Suisse, Etats-Unis) les jeunes ingénieurs hésitent désormais à intégrer la filière, posant la question de la relève.

 

La France vient de lancer un grand débat national sur la transition énergétique. Le nucléaire sera à l'ordre du jour, ne serait-ce que parce que François Hollande a décidé d'en réduire la part de 75 % à 50 % dans la production d'électricité d'ici à 2025. C'est l'occasion rêvée pour que toutes les questions soient posées.

 

Le nucléaire a longtemps été porté par des scientifiques de haut vol. Or, dans la théorie des sciences, auc

 

un acquis n'est irréfutable. Puisse l'atome être examiné avec la même rigueur scientifique et orthodoxie économique que les autres énergies.

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J
<br /> soyons quelque peu réaliste<br /> <br /> <br /> certes il ya risque simplement on oublie de dire que nous avons la meilleure techologie du monde qui ne cesse de s'ameliorer<br />
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