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Publié par Scientifique

http://www.coolraoul.com/wp-content/uploads/2008/07/train-du-futur.jpg

Pourquoi perdre du temps à s’arrêter en gare ? C’est la question que s’est posée l’inventeur taïwanais Peng Yu-Lun. Sur un trajet, par exemple, de Pékin à Guangzhou, en Chine, il y a
une trentaine de stations… même si l’on compte à peine cinq minutes par arrêt, on perd près de 3 heures ! La solution? Un train qui ne s’arrête pas… mais se contente de ralentir !

Pour le moment, notre ingénieur a fait breveter son idée. Pas encore de prototype en vue mais la vidéo permet grosso modo d’imaginer comment ça va fonctionner.

Et voilà le scénario: une navette secondaire serait stationnée à chaque gare. Les passagers prendraient le temps de monter dedans tranquillement. Le train principal, circulant à
un niveau inférieur, arriverait quelques minutes après et intercepterait la navette grâce à un système de rails situé sur son toit. Comme le train principal sera justement pourvu
d’ouvertures sur le toit, les passagers devront quitter la navette secondaire pour prendre place dans le train principal.

Vous l’avez compris: la navette annexe ne joue finalement qu’un rôle de « sas d’entrée et de sortie ». Un sas qui se déplacerait automatiquement en glissant sur les toits des wagons
pour laisser sa place à une autre navette, à la prochaine station. Quant aux passagers voulant descendre à la gare en question, ils n’auraient qu’à remonter dans la navette annexe située en queue de train: elle est laissée en gare au prochain arrêt.

« C’est une idée assez répandue et qui ressort régulièrement, explique Philippe Berthier, directeur d’un des deux départements recherche de la SNCF. L’intérêt principal, outre le gain
de temps, est l’économie d’énergie. C’est au moment où il redémarre que le train en dépense le plus. » Pour l’ingénieur, l’idée n’est donc pas complètement farfelue. Différentes façons
de connecter les deux trains sont imaginables. Mais plutôt que la solution taïwanaise d’un branchement vertical, le français penche plutôt vers une connexion horizontale: Philippe
Berthier explique en effet que le plus simple serait de faire deux rails parallèles où les deux navettes rouleraient à la même vitesse, sur une courte distance au niveau de la gare. Il faudrait mettre face à face les portes des deux trains, les gens pourraient alors passer d’un train à l’autre, en marche. « Il faut imaginer une course de relai : pour gagner un maximum de
temps, le coureur qui va récupérer le bâton va s’élancer pour arriver à un moment à la même vitesse que celui qui doit lui passer. » Pour le moment, pourtant, pas question d’instaurer
un tel modèle en France. « La principale limitation c’est le coût que représenterait la transformation des infrastructures. Il faudrait des voies beaucoup plus larges, par exemple,
pour construire des rails parallèles, des quais très longs, etc. » Ce n’est donc pas encore pour demain. Les fumeurs vont être contents : ils ne sont pas prêts de perdre leurs chers « arrêts
clopes »!

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E
<br /> Joli mais je pense irréalisable !<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> C'est très cool comme concept, il faudra pousser un peu plus l'idée<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Quel energie ce train utilisera ? electricité ? carburant ?<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bien sur qu'il utilise l’électricité, je vous invite à lire en plus je crois que Alstom font déjà la course en tête dans ce domaine<br /> <br /> <br /> http://www.usinenouvelle.com/article/le-train-de-demain-se-prepare-au-creusot.N23535<br /> <br /> <br /> <br />