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Publié par Scientifique

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Le Conseil d'administration de l'ASNM se réunira le 14 janvier pour étudier le dossier des pilules contraceptives de 3e et 4e générations. 

Une réunion extraordinaire du conseil d'administration de l'Agence de sécurité du médicament (ANSM) a été convoquée le 14 janvier, à la demande du député PS Gérard Bapt, au sujet des effets secondaires des pilules de 3e et 4e générations. 

 

La présidente du conseil d'administration de l'ANSM, Agnès Jeannet, précise qu'elle avait "prévu de réunir le conseil d'administration en séminaire de travail le 14 janvier" et qu'elle allait "en plus convoquer un conseil d'administration extraordinaire" qui se penchera sur le dossier. 

 

Dans un courrier adressé à l'ANSM lundi, Gérard Bapt avait réclamé cette "réunion extraordinaire du conseil d'administration", dont il est membre, afin de faire un point sur la question de ces contraceptifs. 

Il réclamait surtout une expertise sur "l'insuffisance de l'actuelle communication d'alerte sur les alarmes de pharmacovigilance vers les médecins et pharmaciens". 

 

Le député de Haute-Garonne se disait également "stupéfait qu'il faille une fois de plus que ce soit la presse qui informe les victimes d'événements indésirables graves de la cause de leurs maux". 

 

Le pôle santé publique du tribunal de grande instance (TGI) de Paris s'est saisi de la plainte de Marion Larat, jeune femme de 25 ans handicapée à 65% depuis un AVC qu'elle impute à sa pilule de troisième génération. 

Cette première plainte, qui vise le laboratoire Bayer et le directeur général de l'ANSM, avait été initialement déposée à la mi-décembre auprès du parquet de Bobigny. 

 

Les avocats de la jeune femme ont annoncé samedi dernier que les plaintes de 30 autres femmes, s'estimant victimes de pilules contraceptives de troisième et quatrième générations, seraient déposées début janvier. 

 

L'agence du médicament a lancé plusieurs alertes dans le passé sur les risques thrombo-emboliques des pilules de troisième génération, prises aujourd'hui par 1,5 à 2 millions de femmes en France, préconisant qu'elles ne soient prescrites qu'en second recours. 

 

Ces démarches judiciaires viennent relayer des critiques contre les pilules contraceptives de troisième génération, notamment aux Etats-Unis, où 13 500 plaintes ont été déposées contre la pilule YAZ, également du laboratoire Bayer. 

En France, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait annoncé à la mi-septembre la fin du remboursement par la Sécurité sociale de ces pilules, qui ne prendra cependant effet qu'à compter du 30 septembre 2013. 

 

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