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Publié par Scientifique

http://img1.mxstatic.com/s%e9isme-au-japon/une-des-consequences-du-seisme-survenu-le-vendredi-11-mars-2011-au-japon_26041_w460.jpg

Le tremblement de terre qui a ravagé le Japon vendredi 11 mars nous a cruellement rappelé que prévoir ces catastrophes naturelles était quasiment impossible.


La catastrophe arrivée à l'archipel japonais nous rappelle une fois de plus à quel point nous sommes démunis devant les forces naturelles. Surtout, il nous est impossible, à l'heure actuelle, de prévoir où et quand ces phénomènes nous toucheront. "En théorie, on pourrait arriver à les détecter", explique pourtant Shaocheng Ji, ingénieur géologique à l'Ecole polytechnique, au site Cyberpresse. "Mais il faudrait étudier des sites pendant des dizaines d'années, voire un siècle, ou alors creuser à des dizaines de kilomètres sous la terre pour y installer des capteurs. Le plus profond où nous sommes arrivés est 12 kilomètres, en Russie pendant la Guerre froide, alors que l'épicentre des tremblements de terre se trouve au moins à une vingtaine de kilomètres sous la surface. Il faudrait probablement refaire le travail pour chaque faille, parce qu'il serait étonnant qu'on en arrive à trouver un modèle qui s'applique partout. Ça coûterait beaucoup, beaucoup trop cher. Mieux vaut resserrer les codes de construction pour rendre les immeubles résistants aux séismes".

 

C'est justement le cas nippon, heureusement. "Si le séisme avait eu lieu ailleurs, en Chine ou en Inde, il y aurait eu beaucoup plus de morts", lance d'ailleurs M.Li qui a d'ailleurs travaillé sur le tremblement de terre au Sichuan en 2008 qui avait ravagé la région chinoise. "Les édifices modernes au Japon peuvent supporter un séisme d'une magnitude de 7 sans dommage et d'une magnitude de 8 sans s'écrouler. Ils sont dotés de mécanismes d'absorption d'énergie, comme des zones tampons entre les étages, et sont conçus pour supporter les oscillations". Lucia Tirca, ingénieure civile de l'Université Concordia et spécialiste en construction antisismique rend elle aussi hommage à la solidité des constructions japonaises ainsi qu'aux mesures de sécurité : "Les normes sont essentiellement les mêmes qu'ici, mais le risque sismique est plus élevé, alors les édifices sont plus résistants. Il y a aussi beaucoup d'exercices d'évacuation et un excellent système de communication d'urgence avec des haut-parleurs".

 

Quant à la prédiction en elle-même, les sismologues ont toutefois noté un détail des plus étranges. "Certains chercheurs ont noté que le réchauffement de la planète, et particulièrement les extrêmes climatiques, augmente la fréquence des séismes", précise Lucia Tirca. "On ne sait pas trop pourquoi ni s'il y a un lien de cause à effet. Mais pensez à la récente succession du Chili, de la Nouvelle-Zélande et du Japon : c'est frappant".

 

Maxisciences

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M
<br /> Pas quasiment impossible, mais pour certains séismes loin en zone de mer c'est impossible pour les autres le temps de prévenir les gens c'est cuit !!<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> quasiment d'accord avec toi<br /> <br /> <br /> <br />