Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Scientifique

Une récente étude menée sur une momie de femme, met en évidence un rituel particulier au cours duquel le coeur a été enlevé et le cerveau a été laissé intact.

 

 

Dans toute sa complexité, le rituel de momification effectué en Egypte antique a toujours fasciné les archéologues. Avec l'avancée des technologies, les égyptologues sont désormais capables d'identifier les circonstances de la mort d'un défunt et la manière dont celui-ci a été embaumé.

 

Une récente étude menée sur une momie de femme, met en évidence un rituel particulier au cours duquel le coeur a été enlevé mais le cerveau a été laissé intact. Selon des documents officiels datant du 19ème siècle, la momie aurait été retrouvée près de Louxor. Les techniques de datation au radiocarbone estiment son âge à environ 1700 ans. A cette époque, l'Égypte était sous domination romaine et le christianisme commençait à se répandre dans tout le pays.

De ce fait, la momification se pratiquait de moins en moins. Cette femme et sa famille étaient sans doute très ancrées dans les croyances traditionnelles égyptiennes et ont insisté pour que leur corps soit soumis après leur mort à cette procédure.

 

Des organes quasiment tous retirés

La femme, dont le nom est inconnu, est morte entre 30 et 50 ans. Son organisme, examiné par tomodensitométrie, présente un trou au niveau du périnée. Depuis cet orifice, les embaumeurs ont retiré l'intestin, l'estomac, le foie et le coeur de la défunte, remplacés par de la toile et de la résine. Le cerveau, quant à lui, a été laissé intact.

Des épices et du lichen ont été déposés sur sa tête et sur son abdomen avant que son corps soit entièrement recouvert de bandelettes puis placé dans un cercueil. Au cours de leurs analyses, les chercheurs ont également mis en évidence deux plaques minces disposées sur la peau de la défunte au niveau de son sternum et de son abdomen.

Ces lamelles, fabriquées avec un matériau similaire au plâtre, (...)
Lire la suite sur maxisciences.com


 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article