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Publié par Scientifique

Le moustique tigre est vecteur de plusieurs maladies graves telles que le chikungunya, la dengue ou le Zika. Et il semble en passe d'envahir l'ensemble de la France métropolitaine. Alors, comment le différencier de son cousin commun ?

Avec les beaux jours, reviennent aussi les démangeaisons et les boursoufflures rougeoyantes. Les piqûres de moustiques. La plupart du temps, celles-ci restent plus agaçantes que dangereuses pour notre santé. Mais avec la multiplication des départements dans lesquels ont été signalés des moustiques tigres — aedes albopictus, pour les scientifiques —, la donne pourrait bien changer. Car ces moustiques ont la fâcheuse tendance à être vecteurs de maladies.

En attendant, voici quelques caractéristiques qui permettent de distinguer le vilain moustique tigre de son presque sympathique cousin commun. D'abord, et ce n'est pas rien, notez que le moustique tigre est un moustique diurne. Il attaque généralement au lever du jour ou alors au crépuscule. Contrairement au moustique commun qui lui, préfère la nuit.

Le moustique tigre est noir rayé de blanc comme… le zèbre ! © WikiImages, Pixabay, CC0 Creative Commons

Identifier le moustique tigre : les différents signes distinctifs

Côté physique, là encore, il existe de vraies différences entre les deux espèces de moustiques. Le moustique tigre reste relativement petit. Pas plus de 2 millimètres en général contre jusqu'à 7 millimètres pour son cousin. Ses ailes apparaissent entièrement noires et pas transparentes comme celles du moustique commun. Et surtout, il présente un corps — et des pattes — très noir, rayé de blanc. Plus comme un zèbre que comme un tigre, d'ailleurs. Mais en plein vol, ce n'est pas toujours facile à observer.

 
 

Autres signes distinctifs :

  • Son vol est plutôt lent et désordonné. Et il est silencieux alors que le moustique commun fait du bruit quand il vole.
  • Sa piqûre est plus vive que celle d'un moustique commun.
  • On le trouve essentiellement dans les zones périurbaines ou urbaines, de préférence denses, riches en retenues d'eau (pots de fleurs, arrosoirs, gouttières, etc.).

Maintenant que vous avez toutes les cartes en main pour identifier le vilain, n'hésitez pas, si vous croisez son chemin, à le signaler sur ce site dédié à sa surveillance.

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