Des astronomes britanniques relancent la recherche SETI
Selon la BBC, de nombreux astronomes britanniques ont constitué un réseau destiné à relancer, dans leur pays, la traque d'éventuelles ondes radio émises par des civilisations extraterrestres (projet de type SETI). Le principal problème reste le financement.
Essentiellement menés aux États-Unis, notamment à Berkeley, les programmes SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) consistent à "éplucher" les multiples signaux radioélectriques captés par nos radiotélescopes terrestres pour y déceler, parmi les innombrables ondes cosmiques naturelles, d'éventuels signaux d'apparence artificielle.
Pour promouvoir ce type de recherche dans leur pays, des universitaires de onze institutions britanniques ont créé un réseau, le UK Seti Research Network (UKSRN). La volonté est là. Mais quid du financement du projet ?
"Si nous avions 0,5 % de l'argent qui va dans l'astronomie..."
"Je l'ai présenté ainsi : si vous deviez demander à tous les gens qui sortent d'un film de science-fiction s'ils seraient heureux qu'une petite fraction des recettes fiscales de ce film soit utilisée pour tenter de déterminer si un peu de ce qu'ils viennent de voir est vrai, je suis sûr que la plupart diraient 'oui'", a déclaré Sir Martin Rees, astronome royal (titre honorifique) et patron du projet.
"Si nous avions (...) 0,5 % de l'argent qui va dans l'astronomie à l'heure actuelle, nous pourrions faire beaucoup", estime quant à lui Alan Penny, de l'Université de St Andrews et coordinateur du projet.
Un observatoire au nom de la science
Déjà, de 1998 à 2003, le radiotélescope de l'Observatoire de Jodrell Bank (nord de l'Angleterre) avait contribué aux recherches SETI californiennes. Désormais modernisé et relié à d'autres installations anglaises, cet observatoire, tout en conservant sa mission principale, pourrait dédier une partie de ses ressources, non utilisées, aux travaux du réseau (...)