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Publié par Scientifique

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La consigne a été donnée samedi après-midi aux alentours de 17 h 30 aux habitants de la région de Fukushima de se calfeutrer chez eux. Quelques minutes auparavant, une explosion avait eu lieu sur ce site nucléaire : le toit et les murs du bâtiment du réacteur numéro 1 de la centrale de Fukushima-Daiichi, exploitée par la compagnie nippone Tokyo Electric Power Co. (Tepco) se sont effondrés. Un incendie s'est déclaré sans que l'on sache quelles installations étaient touchées.

 

Huit équipes de pompiers de Tokyo ont été appelés sur place. La télévision japonaise NHK annonçait que la radioactivité enregistrée près du réacteur dépassait 1015 microsiverts par heure. Le Japon est-il menacé d'un accident nucléaire majeur comparable à celui de Three Mile Island, la centrale américaine dont le coeur avait, le 28 mars 1979, partiellement fondu ?

 

Le risque d'une fusion du coeur du réacteur n° 1 de la centrale de Fukushima restait, samedi 12 mars, la préoccupation principale des autorités nucléaires japonaises et internationales. La centrale de Fukushima-Daiichi, située sur la côte pacifique, à 250 km au nord de Tokyo, regroupe 6 des 55 réacteurs nucléaires de l'archipel, dont 11 se sont mis automatiquement à l'arrêt lorsqu'a été ressenti le séisme.

 

Même à l'arrêt, ces réacteurs doivent continuer à être refroidis par un liquide réfrigérant. Dans le cas contraire, les cartouches de combustible nucléaire (contenant de l'uranium et du plutonium) peuvent être endommagés et fondre. A Fukushima, il semble que se soient produites à la fois une perte d'alimentation électrique, ne permettant plus le refroidissement du coeur du réacteur, et une perte d'alimentation en eau de mer ordinairement injectée dans le circuit de refroidissement.

 

"LA FUSION DU COEUR SERAIT LE SCÉNARIO EXTRÊME"

"La fusion du coeur serait le scénario extrême, estime Olivier Guppa, directeur général adjoint de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) (...)

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