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Publié par Scientifique

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Le risque de mortalité à long terme liée à un cancer de la prostate peut être évalué dès 44 à 50 ans avec le taux sanguin de PSA, l'antigène prostatique spécifique, un marqueur tumoral, selon une étude présentée mercredi aux Etats-Unis.

Cette recherche rétrospective révèle que 44 % des décès consécutifs à un cancer de la prostate se sont produits chez les hommes dont les niveaux de PSA étaient dans les 10 % les plus élevés au-dessus de 1,6 nanogramme par millilitres (ng/ml) quand ils étaient dans cette tranche d'âge.

Cette étude menée en Suède montre ainsi que les niveaux de PSA mesurés lors du test initial pour ces hommes de 44 à 50 ans prédisent de manière précise le risque pour eux de mourir d'un cancer de la prostate ou de développer une tumeur métastatique de cette glande jusqu'à trente ans après. Ainsi, selon les auteurs de cette communication, près de la moitié de tous les décès dus au cancer de la prostate pourraient être potentiellement évités par une étroite surveillance de ce petit groupe d'hommes à haut risque.

De plus, les auteurs de cette étude ont découvert que les sujets dont les taux de PSA dans le sang sont bas pour leur groupe d'âge ont comparativement un moindre risque – 28 % plus bas avec un PSA allant jusqu'à 0,5 % – de développer un cancer métastatique de la prostate ou d'en mourir plusieurs décennies plus tard. Ils auraient ainsi besoin de seulement trois tests de PSA tout au long de leur vie.

 

IMPLICATIONS IMPORTANTES

Ces résultats pourraient potentiellement avoir des implications importantes pour décider quels sont les hommes qui devraient faire l'objet de dépistage plus fréquent, estime le Dr Hans Lilja, du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York, principal auteur de cette étude dévoilée par l'American Society of Clinical Oncology (ASCO). Cette étude fera l'objet d'une présentation à la 47e conférence annuelle de l'ASCO du 3 au 7 juin à Chicago.
 

"Les médecins ont besoin de façon urgente d'une nouvelle stratégie efficace pour utiliser le test PSA de manière à faire la distinction entre les hommes ayant besoin d'un dépistage et d'une surveillance agressive comparativement à ceux à bas risque de développer un cancer de la prostate", écrivent les auteurs de l'étude. "Nos résultats paraissent identifier un sous-groupe d'hommes relativement jeunes présentant un risque très élevé de développer un cancer agressif de la prostate qui bénéficieraient probablement d'une surveillance étroite au fur et à mesure qu'ils vieillissent", ajoutent-ils.

Pour cette recherche les auteurs ont analysé le taux de PSA dans des échantillons de sang archivés de 1974 à 1986 provenant de 12 090 hommes. Six ans plus tard ils ont de nouveau analysé 4 999 échantillons dans le cadre du projet suédois de prévention Malmo. En plus, 1 167 hommes ont fourni des échantillons de leur sang alors qu'ils étaient âgés de 60 ans. Ils ont pu ainsi estimer les niveaux moyens de PSA pour la tranche d'âge 44-50 ans, à 51 ans et de 55 à 60 ans.

Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers de l'homme de plus de 50 ans et représente avec le cancer broncho-pulmonaire la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme dans le monde développé, après le cancer du poumon.

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D
<br /> <br /> Les principales études de ce genre et celles les plus sérieuses sont celles réalisées dans les payx scandinaves.<br /> <br /> <br /> Excellents articles; bonne continuation<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> j'ai entendu à la radio que selon une enquete qu'une vie sexuelle normale reduit le risque du cancer de la prostate.Joindre l'utile à l'agreable cela n'est pas bête à la condition que cela se<br /> revele vrai !!<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Rien ne vaut l'expérience pour prouver ça <br /> <br /> <br /> Mais bon c'est vrai que pleins d'études scientifiques sérieuses ont démontré ça, comme quoi joindre l'utile à l'agréable !<br /> <br /> <br /> Bonne journée.<br /> <br /> <br /> <br />