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Publié par Scientifique

Nez qui coule, yeux rouges et larmoyants, palais qui gratte et crise d'éternuements, voire d'asthme: pas de doute, les pollens sont de retour au grand dam des allergiques, qui peuvent dégainer mouchoirs et antihistaminiques. Près d'un Français sur trois est concerné par les allergies aux pollens, nous vous donne la marche à suivre pour gérer cette période de crise.

Aérer son domicile

Puisque les pollens sont dehors, certains pourraient céder à la tentation de se terrer à la maison, toutes fenêtres fermées. Que nenni, la clé, c'est d'aérer son domicile. Encore faut-il le faire au bon moment: «De préférence le matin, lorsqu'il y a moins de vent et moins de pollen dans l'air».

Ce timing vaut aussi pour les séances de sport, qu'on évitera de pratiquer en plein air sous les arbres. «En cas de pic de pollen, faire du sport est déconseillé. L'activité physique provoque une hyperventilation et là, on peut inhaler jusqu'à dix fois plus de pollen».

S'il faut une bonne aération, «mieux vaut éviter de dormir la fenêtre ouverte, surtout si elle est proche du lit», avertissent les allergologues, qui «déconseillent formellement de faire sécher ses draps dehors. Le linge humide est un capteur de pollen».

Se débarrasser des pollens que l'on a sur soi

Sauf à se déplacer en combinaison intégrale, se débarrasser des pollens que l'on a sur soi est la première chose à faire lorsqu'on rentre chez soi. Pour éviter de les disséminer dans sa chambre, avec une nuit exécrable à la clé, on se déshabille dans une autre pièce.

«Prendre une douche et se laver les cheveux liquidera les pollens qui collent à la peau, surtout si on est à la campagne ou que l'on s'est promené dans un parc». Mais pour celles et ceux qui ne voudraient pas ruiner leur brushing, se brosser les cheveux permettra d'éliminer le plus gros.

Consulter un allergologue

«Consulter un allergologue est nécessaire pour trouver le traitement adéquat. En phase de “gestion de crise”, quand les pollens sont de sortie, il est recommandé aux allergiques de prendre des antihistaminiques, des anti-inflammatoires locaux (de type gouttes nasales), et des collyres oculaires».

Pour ceux dont les troubles sont les plus incommodants, notamment sur le plan respiratoire, la désensibilisation est peut-être la solution, non sans avoir subi au préalable une batterie de tests. Ce traitement de fond doit être suivi au long cours, durant trois à cinq ans, pour désensibiliser l'organisme à l'allergène. «Il faut le prendre chaque année avant l'arrivée des pollens, dès la fin du mois de novembre». Trop tard pour cette année donc.

En cas de questions ou de doutes, le site de l'association Asthme et Allergies est une précieuse mine d'informations.

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